C'EST DU MOZART
Oooyez les chanteuses, teurs classiques, lyriques,
Avec le DIES IRAE, notre chef de la pensée chantante nous donne une magnifique occasion d’interpréter un des plus beaux morceaux de musique chantée.
Compte tenu de la difficulté technique de ce chef d’œuvre, et compte tenu également du fait que la moindre fausse note est directement perceptible par le public même le moins averti, il lui a fallu beaucoup de courage et de confiance en nous.
Habituellement, dans les chansons que nous interprétons, seule la mélodie principale a été imaginée par le génial créateur du morceau. Les voix d’accompagnement ont été réalisées par des harmonisateurs qui, même s’ils sont très doués (j’fé gaffe, not’bon chef a réalisé quelques harmonisations), ne sont forcément pas dans le même fluide artistique que celui qui a guidé la plume du créateur original.
Donc souvent, les notes suivent plus une logique musicale qu’elles ne sont l’objet d’une création de la même veine artistique que celle de la mélodie principale. Enfin, j’dis ca, j’dis rien, j’attends avec impatience des commentaires qui me prouveront le contraire.
Dans le cas du REQUIEM de notre ami WOLFGANG, il n’en va pas de même. Le génial inventeur, certainement sous la dictée de muses magnifiques, a conçu l’ensemble de la partition, y compris celle des voix d’accompagnement et des instruments.
Chacune des parties suit de près l’harmonie universelle de l’ensemble, les muses ont tout dicté. L'enchaînement des notes, bien que tout aussi logique sur le plan musical, n’ont pas forcément un déroulé aussi naturel que les chants que nous avons l’habitude de chanter.
Cette entreprise représente par ailleurs un travail très important pour le chef et les choristes, avec le risque que le résultat ne soit pas forcément en harmonie avec la beauté de l’œuvre, et qu’on ait pu utiliser en vain, des ressources qui auraient pu permettre d’ajouter au programme plusieurs autres chants populaires.
Courage donc, et confiance. Et je crois que notre chef est en train de se rendre compte qu’il a bien eu raison de prendre cette décision, et que ça commence vraiment à avoir de la gueule.
J’ai l’impression qu’on s’est tous rendus compte que pour donner un beau spectacle, on avait besoin de joie et de bonne humeur, mais aussi de beaucoup de travail et de rigueur.
Notre chef hésite donc encore un peu pour savoir si on chante ou non ce DIES IRAE pour notre prochain concert.
Il a besoin de nous pour se convaincre qu’on a ce qu’il faut dans le ventre pour exprimer la musique de MOZART.
Je pense que les notes sont connues, mais pour ce type d’œuvre, ça n’est pas suffisant.
Une des difficultés principales qui reste à vaincre est à mon avis l'enchaînement des interventions de chaque pupitre (j’attends un pan sur le bec du chef si jmeu suis trompé).
Or, pour cela, il n’y a pas de miracles : IL FAUT ABSOLUMENT LE REGARDER EN PERMANENCE. Et pour cela, pas de miracle non plus, il faut connaitre les paroles par chœur.
Pas simple, c’est du latin. Tu as raison mon Gégé, mais bon, c’est le prix à payer pour une réalisation qui donnera la chair de poule aux personnes qui seront venu nous écouter.
On a tout ce soir, tout lundi et la journée de mardi pour y arriver. Ça va l’faire. Je suis sûr qu’on a tous envie que ce soit génialissime, et on est vraiment tout près du but.
J’attends bien sûr une avalanche de commentaires pour venir contredire ou compléter mes élucubrations abstruses ci-dessus.
Bon, ok, j’adore la musique du père MOZART, j’l’avoue.
Biz, T.
La vache, j'ai intérêt à pas faire une seule fausse note mardi, sinon, j'vé en entendre...
Non, Josiane, pas sur la tête, aïe !