TECHNIQUES DE CHANT
- Pieds écartés (Nota Bene pour les cowboys : pas trop)
- Genoux déverrouillés : un peu pliés, pas raides.
- Battre le rythme avec les pieds ou en bougeant. Vous avez peut-être remarqué que les bandes son contiennent des repaires de rythme. Par exemple, tout au long de la chanson il y a un boom suivi d’un tchii, boom…tchii, boom…tchiii (ouais, bon, ça va c’est pas facile de trouver un mot qui décrit un son).
- Laisser les cotes flottantes écartées. Alors là, pas si simple à comprendre. Peut-être un exercice qui peut aider (je parle sous contrôle de maître Denis) : on gonfle son abdomen (l’abdomen c’est pas juste au-dessous du cou, je dis ça pour ceux qui étaient absent dans les cours d’âne à Tomy. Le milieu de abdomen disons pour faire simple, c’est le nombril). Je disais donc, on gonfle l’abdomen pas trop non plus mais un peu, sans soulever ses épaules.
On remarque alors que les cotes du bas (appelées cote flottantes), eh ben justement elle flottent, elles se sont un peu écartées.
Et justement, il s’agit de se mettre à chanter en les laissant là où elles sont quand on a gonflé l’abdomen. On peut simuler le phénomène en imaginant qu’on tire sur une corde, alternativement avec un bras puis l’autre. Y a qu’à se rappeler les mouvements d’un ténor frimeur qui a fait de la lèche auprès des intervenants, (je dirais pas son nom car je connais Alain, il pourrait se vexer…) et qui a été cité en exemple.
- Gonfler le ventre et gérer la pression uniquement sous les dernières côtes. Cette technique permet de ne sentir aucun effort au niveau de la gorge.
De cette manière les cordes vocales servent uniquement à produire les sons. La régulation de l’air est gérée par le diaphragme (merci le correcteur de Word)
- La goutte d’air : à la fin de chaque phrase, au lieu de fermer la bouche, on la laisse entre-ouverte, et on aspire une goutte d’air. Ça permet d’avoir assez d’air (trop d’air fini par bloquer le chant), pour la phrase suivante. Et au niveau sonorité, ça termine super bien chaque phrase.
- Joues détendues : Eh oui, du coup, le sourire, il faut le faire avec les yeux, et un peu moins avec la bouche.
- Conscientiser sa langue : c’est elle qui articule (exercice en chantant en tirant la langue devant et sur les côtés). Contrairement à ce qu’on croit, ce ne sont pas nos lèvres qui articulent, mais notre langue.
Prendre le réflexe de penser à notre langue en chantant, nous permet de mieux articuler.
Suivez mon regard, le 4ème rang des sopranes, elles ont parfaitement compris le concept : elle ont tout à fait conscience de leur langue, très naturellement, et elles ont aussi conscience en même temps de l’oreille de la copine d’à côté. Et moins bizarrement des consignes du chefs. Enfin, j’dis ça, j’dis rien. Chui mal placé pour me moquer.
- Penser à l’auréole : La technique consiste à imaginer qu’on a une auréole (ouais, c’est bon Josiane, c’est juste pour l’image) et que la voix doit partir à travers cette auréole. On doit chanter pour le rang du fond du public.
- La cape pour envoyer au loin. Non, Gégé, le mouvement on le fait que dans sa tête quand on est en concert.
- Penser de l’aigu quand on chante grave et vice versa. Pour adoucir la montée ou la descente.
- Faire résonner le haut du crane : prononcer des «Hé hi » pour les basses. Ce sont a priori les sons aigus qui font résonner le haut du crane, donc surement naturel pour les sopranes.