ARCHIMEDE DISAIT… OU "CHANTER AU SAUNA"
Salut les chanteurs tropicaux du mardi soir,
Il me semble qu’il disait que l’air chaud monte. Heu, non, t’as raison gégé, il parlait d’un corps plongé dans un liquide qui subit des pressions.
Enfin bon, quelqu’un de très intelligent disait que l’air chaud monte, et il avait raison. Du coup, en voyant le manège d’ouverture et de fermeture des portes et des fenêtres lors des répétitions de chorale, il m’est venu une idée, que je vous soumets tout de go et avec force détails. Ca n’est que ma modeste opinion, mais peut-être y a-t-il un petit fond de vérité si on regarde bien tout au fond.
Bref, un constat : certains (c’est souvent des certaines d’ailleurs, les filles ont toujours froid) d’entre nous ont froid lorsque les portes sont ouvertes.
Il leur apparait donc légitime d’attribuer à l’ouverture de la porte l’origine de leur malaise, et donc tout aussi légitime de demander la fermeture de ladite porte pour résoudre le problème. Or, dans ce cas, un seul des problèmes est résolu : celui de celle qui a froid.
Maintenant faisons un pas de coté, et reprenons le théorème que j’ai par erreur attribué à Archimède (pardonne moi, mon vieil Archi, c’est pas parce que t’as fait plein de truc qu’il faut tout t’attribuer. Je pense que les centrales nucléaires, t’y es pour rien ?).
Qu’est-ce qui dit le théorème ? Que l’air chaud monte, donc ceux qui sont en haut des gradins profitent de cette douce chaleur quand elle est douce, et étouffent quand elle est étouffante.
Si l’air chaud monte, parallèlement, l’air froid descend, c’est ce qui fait que les gens qui sont en bas peuvent avoir froid.
Comme on l’a vu, fermer les portes résout le problème des gens d’en bas, mais augmente l’étouffement des gens d’en haut.
Alors, une grande question se pose : comment résoudre le problème des gens d’en bas, sans étouffer les gens d’en haut ?
J’ouvre une grande consultation auprès des choristes de 3 petites notes, et je commence par des suggestions qui me semblent jouables :
1. Mettre un pull : eh oui, le pull réchauffe celui qui a froid, sans étouffer celui qui a déjà chaud. Magique !
2. S’installer quelques marches plus haut : celui qui a froid et qui se déplace à un niveau plus élevé, d’un seul coup, constate que notre ami Archimède (mais non, c’est pas lui !), bref l’illustre inconnu avait raison : il fait plus chaud. Dans notre cas, cette deuxième solution ne peut pas s’appliquer aux hommes (pardon à Josiane et Sylvie, mais si, vous êtes des hommes le mardi soir). En effet, si les ténors montent, ils vont se retrouver au milieu des basses, idem dans l’autre sens.
Si d’aucuns d’entre vous envisagent d’autres solutions pour régler les problèmes de fraicheur sans que le haut des gradins ne fonde, merci de laisser vos suggestions sur ces mêmes pages et je me ferais un plaisir de les copier comme « articles » du blog.
Bonsoir à toutes zé tous,
Chauds les cœurs,
Thierry.