C'EST L'ÉTÉ, LA PREUVE: IL NEIGE MÊME PAS
Salut les estivobalmistocantalosingers of ze tuesdaynightfiveur (le correcteur de word vient de péter un câble),
Ça y est, nous voilà entrés de plain-pied dans la torpeur de l'été (j'me souvenais plus que la toussaint c'était autour du 14 juillet), on entend les cigales (si on a de l'imagination), certains sont allés nourrir les moustiques sur la côte (si on veut de la biodiversité il faut se donner du mal).
D'autres sont encore en plein travail, selon le calendrier c'est l'été (y a que lui qui est convaincu), mais on a tous un truc en commun chers bloguisingers, une sorte de langueur monotone qui blesse nos cœurs comme qui dirait de sanglots long de violons (je crois que je l'ai eue mais dans le désordre. Je cite mes références : LE JOUR LE PLUS LONG, un film de Paul VERLAINE, je crois).
Et quoi tesse que cette langueur ? Vous ne sentez pas autour de vous comme un vide existentiel ?
Il y a comme une absence de sons, de rythme...
Y a pu chorale, snif, pas glop... En même temps on a repris le chemin des écoliers pour la parenthèse estivale des vacances, le pas lent de ceux qui ont le temps, les siestes monstrueuses sous les pins parasol (open bar à moustiques), on a lâché la barre du bateau direction n'importe où.
Et quand la rentrée reviendra (peut être un jour, au bout de cette auguste éternité pleine de soleil), on aura un petit réconfort de plus que nos chers contemporains, car elle sonnera également le retour de nos mardisiennes répétitions, oué !
C'est peut être l'occasion de regarder dans le rétroviseur et de faire le point de l'année écoulée. Si j'oublie des trucs (et j'en oublierais plein), ça fera l'occasion de lire et publier vos commentaires que je sais vifs et pertinents.
Tiens ça pourrait être même l'occasion pour qui veut (pour les hommes aussi) de dire ce que lui (ou plus probablement elle) a retenu de cette année.
Du coup, maintenant que j'ai dit ça, il faut forcément que j'ouvre le bal, mais par pitié ne me laissez pas trop longtemps tout seul sur la piste.
Moi, ce que j'ai particulièrement retenu c'est la laïcité échevelée qui a régné sur notre chorale semi paroissiale cette année, ses chants de Noel et ses messes multiples. Non, j'deconne, quand c'est en latin c'est bô, mais bon des fois c'est en français (si j'ose dire. C'est un français plus proches de mes élucubrations abstruses que de la douce musique des mots de notre national Paul VERLAINE, grand créateur de films américains, ou de celle divinement kilométrique de notre non moins national Marcel PROUST), c'est des fois en français disais- je, mais dans un charabia approximatif très proche de "reviens Jésus reviens".
Et bien sûr, ce que j'ai retenu aussi, c'est bien évidemment la chanson de GOLDMAN, très beau cadeau de notre chef ( j'dirais plus des couenneries sur lui). C'était plus difficile émotionnellement que je ne l'aurais cru, mais je me suis vraiment éclaté. Merci au chef et merci à vous tous pour votre patience quand j'ai du répéter de nombreuses fois de suite pour expliquer à mon trouillomètre que l'exercice n'était pas dangereux pour ma santé.
Et les échardes des estrades, heureusement, elles ont épargné une majorité des hommes de notre chorale. (Il faut capter tous les petits bonheurs, fussent ils uniquement sanitaires. Un peu de cynisme donne du goût à la préparation).
Et puis la production de notre poète TPN, notre Paul NAREF contemporain. Merci à lui et à celles qui l'ont encouragé.
Voilà voilà pour mon ouverture de bal.
Je trouve qu'on a fait de beaux concerts cette année, et je suis persuadé que l'année prochaine sera encore meilleure grâce aux judicieux conseils de notre chef, phare de la pensée chantante universelle ( heu ouais t'as raison gégé j'en fais un peu trop.), du chef donc disais-je, et surtout parce que ses précieux conseils, en plus on les écoutera et peut être même qu'on en tiendra compte au moment des répétitions.
Je sais, chers balmistosingers c'est hyper dur d'écouter ce que dit le boss (quand on a besoin de raconter son Week end à sa voisine de droite), de l'analyser (Quand on répète la même chose à sa voisine de gauche) puis d'en tenir compte au moment de chanter, c'est à dire d'effectuer la chose que le chef a expliquée au moment où on l'écoutait pas.
Oui, c'est vrai, ça a l'air un peu compliqué mais dans les faits, c'est comme quand on lit la documentation technique d'un matériel qu'on vient d'acheter, on lit 25 pages illustrées de photos pour finalement effectuer une manip qui au quotidien nous prend 3 secondes.
Je suis sûr qu'on est tro for et qu'on pourra faire tout ça : écouter, enregistrer et agir en fonction. On dit que les femmes savent faire plusieurs choses à la fois, et comme la chorale est composée de moult représentantes du sexe dit faible, à vous de nous montrer le chemin à nous autres les hommes mono tâches.
Voilà chers balmi, je cède la place au temps suspendu de l'été, j'attends une avalanche de commentaires qui commencent (ou non) par "moi, ce qui m'a le plus marqué c'est ... " Et puis on se retrouve plein de joie et de vigueur à la rentrée.
Ne soyez pas du tout raisonnables, les seules folies qu'on regrette, c'est celles qu'on n'a pas commises.
Biz,
Thierry.
(Chui en train d'écouter le Miserere d'ALLEGRI)